• ebhjihfgzai

  • Les sports du Cameroun - Français 102—Printemps 2015       Le football est l’un des premiers sports modernes à être introduit au Cameroun. Simple à pratiquer, ce sport a été vite adopté par les camerounais. C'est après la Première Guerre mondiale que sont créées à Douala par l'instituteur Charles Lalanne les premières équipes de football. Bientôt, son exemple est suivi à Yaoundé et dans les grands centres du Sud-Cameroun.

    Au Cameroun, Lions indomptables et «éléphants blancs» - Le Temps

    Le sport au Cameroun est connu à l’international, notamment avec son équipe de football des Lions indomptables et avec ses joueurs internationaux évoluant dans des clubs mythiques.

    Le football est certainement le sport le plus populaire au Cameroun, mais il n’en est pas moins marqué par la diversité des disciplines pratiquées sur le territoire.

    Il suffit pour cela de voir le palmarès du Cameroun aux jeux olympiques pour justifier de cette diversité avec 2 médailles d’or en athlétisme, 2 médailles en boxe et une autre en football en 2000.

    Coupe des nations de cyclisme à Douala 05.jpg Tour du Cameroun et Grand Prix Chantal Biya. 

    Étape de la Coupe des Nations U23 à Douala (2019).

    En 2008, des projets de constructions d'infrastructures sportives ont été lancés par le gouvernement pour pallier le manque relatif d'équipement. Il est prévu la construction sur la période 2008-2018 de plusieurs stades, piscines ou palais omnisports à Yaoundé, à Douala, à Bafoussam, Limbé ainsi que dans d'autres villes du pays.

    Ces travaux sont financés par la république populaire de Chine et construits par des entreprises chinoises.

     


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  • Les griots, musiciens de la cour du roi Bamoun.

    La musique que l'on joue au Cameroun est avant tout une musique traditionnelle, qui puise son inspiration dans la culture et l'imaginaire camerounais. Elle s'accompagne souvent de danses et de chants ancestraux, très différents selon les régions.

    Ainsi le luma, dans l'Est, est une danse que les Pygmées, qui sont de grands musiciens, exécutent pour manifester leur joie après une chasse fructueuse ; le djingo, lui, est une danse rituelle des Bassa'a, exécutée de nuit pour exorciser une menace ; le ngosso est un chant qui rythme de nombreuses fêtes traditionnelles, tout comme le ngondo ...

     

    Les instruments traditionnels sont assez variés, allant des percussions aux instruments à cordes. Nous pouvons citer le balafon, le djembé, le ka, la kabosse, la kora, le nbira, le ngoni, l'oud, le mvet, le tama, l'udu, le valiha, le tam-tam, la calebasse, le sifflet ou le sabar.

    Un autre instrument très typique est sans aucun doute la senza, un instrument qui se joue avec les ongles sur de petites lames métalliques reliées à une caisse de résonance en bois.

    Dans les années 1950 et 1960, les musiques africaines traditionnelles sont encore quasi inconnues du public étranger. A partir des années 1980, la musique africaine va se métisser avec la musique occidentale tout en gardant de profondes racines traditionnelles.

    La musique camerounaise connaît alors une forte professionnalisation.

    https://www.youtube.com/watch?v=27rOIIx-w0U

    La musique camerounaise reprend du volume, après plusieurs années  “d'hibernation”             Cagnotte : Musée de la Musique Camerounaise - Leetchi.com 


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  • https://www.youtube.com/watch?v=CWpCgMkySQI

    La religion et la superstition ont une influence indéniable sur les arts. Les représentations religieuses diffèrent d'une ethnie à une autre (l'islam réprouvant la représentation humaine ou animale par exemple,l'art peul se concentrant surtout sur les objets et les vêtements).

    La sculpture tient aussi compte de ces religions et de ces croyances et, des Bétis-Fangs aux Bamilékés, les formes changent, comme les sujets. Les Bamilékés notamment ont une personnalité artistique bien affirmée, avec la sculpture des formes, du mobilier, des objets d'art ou du quotidien.

    Monument de la Réunification | Visiter le Cameroun              Masque africain du Cameroum - masques, statues, d'art Africain 

    Statue Cameroun (14637) - Statues africaines : fetiche tribal, maternité     A part les masques, les Bamilékés sont réputés pour leurs statues et pour leurs pièces de mobilier sculptées dans du bois. Le mobilier, très apprécié généralement des touristes (ainsi que les masques d'ailleurs), se compose de sièges, de lits et d'objets de prestige.

    Les statuettes ont des formes très arrondies, les joues rondes, le front bombé, le ventre arrondi. Les jambes sont généralement courtes, dodues et pliées. 

    La culture bamoun est également riche en sculptures sur bois, en broderies de perles, mais son art est surtout célèbre pour ses masques en bronze, destinés traditionnellement à chasser les mauvais esprits. 


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  • La littérature camerounaise est jeune, car contemporaine : elle débute en fait en 1920, lorsque le roi Njoya invente l'alphabet bamoun, permettant ainsi d'écrire et de décrire la chronique, la tradition, l'histoire. Le premier véritable écrivain camerounais est Jean-Louis Medou Njemba, et la première oeuvre de littérature est Nnanga Kon, parue en 1932. Par la suite, de nombreuses figures du monde artistique et littéraire se sont succédé jusqu'à nos jours.

    La littérature est avant tout profondément marquée par les traditions africaines, c'est-à-dire basée sur l'oral et sur des fondements très anciens. Traditionnellement, les poètes récitaient les poèmes en s'accompagnant du mvet, sorte de harpe de 4 à 7 cordes. Ces poètes étaient qualifiés de " troubadours ", alliant le texte à la musique. Cette " littérature " camerounaise reste basée sur l'oral jusqu'à la venue du roi Njoya à la fin du XIXe siècle. Il est l'un des premiers à rédiger ses textes sur papier.

    Comme dans de nombreux arts, l'évolution de la littérature camerounaise se fait en parallèle avec l'évolution de l'histoire politique du pays. En effet, à partir de 1960, date de l'indépendance du Cameroun, le mouvement de la négritude préconisant l'obsession de la couleur noire va petit à petit disparaître, grâce à sa victoire sur le plan historique. Les intellectuels ne ressentent plus la nécessité d'écrire sur ce problème qui est en train de se résoudre.

    Du coup, les genres et les thèmes de la littérature camerounaise vont se diversifier. Le courant de pensée qui va s'installer est un courant basé sur la tradition camerounaise. Les auteurs vont puiser dans le répertoire ancien qui était, comme nous l'avons vu ci-dessus, un répertoire oral.  

    https://www.muntunews.com/2020/08/20/le-futur-de-la-litterature-camerounaise/

    LA LITTÉRATURE CAMEROUNAISE D'EXPRESSION FRANÇAISE - Des années de braise  aux années d'espérance, Richard Laurent Omgba, Christophe Désiré Atangana  Kouna - livre, ebook, epub    DIX FEMMES QUI ONT MARQUE LA LITTERATURE CAMEROUNAISE EN 2020     Littérature camerounaise — Wikipédia   Introduction à la littérature jeunesse au Cameroun de Elongue Christian aux  éditions L'harmattan | lecteurs.com   Littérature: le prix Femina à la Camerounaise Léonora Miano - L'Express 

    La poésie camerounaise, si elle n'est pas utilisée pour traiter des problèmes sociaux, parle d'amour. Les auteurs représentant ce style littéraire sont René Philombe, Okala Alane, Ernest Alima et Léon-Marie Ayissi. 

    Le style qui découlera ensuite de cette évolution littéraire est le théâtre, qui connaîtra un grand succès au Cameroun, car c'est un genre qui convient bien à cette population gaie, ayant une grande sensibilité théâtrale.  

    Quatre poètes camerounais devant le langage - Fernando d' Almeida 


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