• Cinéma

    https://www.youtube.com/watch?v=QiBEitddxmw

    Le Cameroun est un des premiers pays africains à s’illustrer dans le domaine du cinéma. Dès l’indépendance en 1960, des citoyens se sont attelés à la création et à la réalisation d’œuvres cinématographiques, parmi lesquels Thérèse Sita Bella et Jean Pierre Dikonguè Pipa.

    En 1962, Jean-Paul Ngassa coréalise à Paris Aventure en France avec Philippe Brunet. Si les Camerounais se mettent au cinéma, il faut attendre 1966 et la sortie du film Point de vue n° 1 réalisé par Dia Moukouri pour apprécier le premier long métrage de cinéma tourné au Cameroun.

    À la fin des années 1970, les cinéastes africains se regroupent au sein de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci) qui se réunit lors des Journées de Carthage ou du Fespaco (voir repères p. 123), les deux grands festivals africains fraîchement créés.

    Ils dénoncent le fait que les productions africaines ont beaucoup de mal à être vues sur leur territoire national car les œuvres sont difficilement acceptées par les distributeurs et les exploitants.

    Au-delà des quelques coproductions internationales trop rares, la nouvelle génération profite aujourd’hui de l’outil numérique pour conquérir une véritable indépendance économique. Dans un premier temps, un retour historique sur les années 1960-2000 semble nécessaire afin d’analyser la dépendance économique du secteur de la production vis-à-vis du Nord, d’une part, et la mainmise des sociétés étrangères sur les circuits de distribution et d’exploitation, d’autre part.

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